Le doctorant est replacé dans sa position de producteur et diffuseur d'informations scientifiques. L'université
quant à elle assure la mise en place et le maintien de l'infrastructure permettant le stockage et l'accès à ces documents
électroniques. Elle est le gage d'une certaine stabilité et de la pérennité de la diffusion face à la mobilité de certains chercheurs.
Ainsi, si ceux-ci quittent l'institution où ils ont défendu leur thèse, le texte de celle-ci reste facilement consultable.
Cette pérennité de la diffusion est d'autant plus assurée si le chercheur retient le format PDF pour diffuser
le résultat de ses recherches. Ce format propose de nombreuses garanties de stabilité et de sûreté de la diffusion. Il offre de plus
la possibilité de mettre en œuvre une protection des fichiers : contre les modifications, l'impression, le "copier/coller".
Le texte même de la thèse pourra être enrichi par des éléments multimédia : sons, images 3D, vidéos, simulations
interactives...
La facilité d'accès, de tout point du globe connecté au réseau Internet, accroît considérablement le public
potentiel du document. Celui-ci dispose en effet de possibilités multiples d'interrogations : du simple "parcourir" à la recherche
par mots-clés sur différents champs (auteurs, mots-clés, mots du texte...).
Toutefois, contrairement à une opinion fréquente, en aucun cas, ceci n'ouvre la voie du plagiat, au contraire. En effet,
une thèse reposant discrètement sur une étagère au fond d'une bibliothèque universitaire a plus de chance d'être pillée qu'un document diffusé en texte
intégral sur le Net et répertorié par une fiche d'identification détaillée (auteur(s), institution, mots-clés, résumés
anglais/français, date, coordonnées...), beaucoup plus visible. Dorénavant, si des "copier/coller" sont réalisés, ils devront obligatoirement se référer
au document exploité.